Le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur l’aide sociale à l’enfance des Bouches-du-Rhône dresse un tableau sans appel : dispositifs saturés, professionnels épuisés, enfants sans solution durable. Derrière les réformes promises, c’est un système essoufflé qui tente encore de tenir sa mission de protection.
Entre réformes annoncées, personnels épuisés et enfants sans solution, l’aide sociale à l’enfance des Bouches-du-Rhône illustre les fractures d’un système national à la recherche d’un second souffle.
Lorsque les inspecteurs de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) se rendent dans le département au début de 2022, ils découvrent un dispositif à bout. Pendant quatre mois, ils auditionnent plus de 450 professionnels, une centaine d’enfants et de jeunes majeurs, plusieurs dizaines de parents. Ils visitent 21 lieux d’accueil — parfois sans prévenir — et analysent 50 dossiers d’enfants. Leur rapport, rendu public le 6 juin, livre un constat implacable : « Le département dispose d’une capacité trop faible de mesures administratives pour répondre aux besoins. Tous les dispositifs de protection sont saturés. »
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