Dans un communiqué en date du 14 avril,  le collectif CEP-Enfance - regroupant des dizaines d’organismes œuvrant dans tous les champs de l’enfance - liste les incidences pour les enfants du principe de "priorité nationale", fondement du programme électoral du Rassemblement National pour la présidentielle 2022. Selon le collectif, l'application de ce principe se traduirait notamment par :

  • la suppression du droit du sol qui depuis la révolution française acte que tout enfant né en France sera français,
  • la suppression ou la réduction des allocations et des aides sociales de droit commun pour les enfants de parents étrangers,
  • la remise en cause de l’accès à la protection sociale, aux services publics de santé, d’éducation, de protection de l’enfance, pour les enfants de parents étrangers,
  • le renvoi systématique des mineurs non accompagnés vers leur pays d’origine, quel que soit le danger qu’ils y encourent.

« Avec de telles mesures, contraires à la Constitution, la France violerait ses engagements internationaux en rupture avec la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et avec la Convention Internationale des Droits de l’Enfant », juge le CEP‐Enfance. Fort de ces conclusions, il appelle la société à « s’opposer de toutes ses forces au dessein politique et au programme du Rassemblement National » et de sa candidate Marine Le Pen.