Le 6 novembre, la commission des finances de l’Assemblée nationale examinait les crédits de la mission « solidarité, insertion et égalité des chances ». Des députés ont alerté sur un Conseil national de la protection de l’enfance paralysé. Sans autonomie budgétaire et rattaché au GIP France enfance protégée, il pourrait ne pas recevoir les crédits annoncés.

Dès les premiers échanges, Isabelle Santiago (PS, Val-de-Marne) décrit une instance essentielle, mais fragilisée. Le Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE) — dont la création a été actée dans le 1ᵉʳ article de la loi du 14 mars 2016 réformant la protection de l’enfance — fonctionne « avec seulement 0,3 équivalent temps plein », sans secrétaire général et « sans moyens opérationnels ». Le constat est net : le Conseil est aujourd’hui « dans un état critique ».

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