Un an après le cyclone Chido et la tempête Dikeledi, Mayotte peine à se réorganiser. Habitat détruit, accès à l’eau fragile, écoles éventrées, santé sous tension, mineurs isolés en danger. L’UNICEF France dresse le tableau d’un territoire où un habitant sur deux est un enfant et où chaque crise aggrave les fragilités anciennes.

« À Mayotte, les enfants cumulent les vulnérabilités et se trouvent en première ligne face aux crises » observe le rapport « Grandir à Mayotte, la situation des droits de l’enfant après Chido » publié par l’UNICEF France le 10 décembre. Une phrase qui dresse immédiatement le décor. Depuis un an, chaque rafale, chaque coupure d’eau, chaque relogement qui tarde rappelle l’empreinte laissée par deux phénomènes successifs : le cyclone Chido en décembre 2024 et la tempête Dikeledi en janvier 2025. Les deux épisodes ont frappé un territoire déjà sous tension.

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