Depuis le 13 octobre, Noémie Hervé est la nouvelle déléguée nationale du GEPSo. Elle arrive aux commandes à un moment charnière : les établissements publics du handicap et de la protection de l’enfance font face à une crise durable, marquée par des alertes répétées, des moyens sous tension et une perte de repères pour les professionnels comme pour les enfants accompagnés.

Noémie Hervé travaille depuis plus de dix ans dans le secteur de la solidarité. Elle a exercé dans les domaines culturel, du handicap et des droits de l’enfant, après une licence de sociologie et un master en information-communication. Avant de prendre ses fonctions de déléguée nationale du Groupe national des établissements publics sociaux et médico-sociaux (GEPSo), elle était, pendant près de sept ans, chargée de plaidoyer à l’UNICEF France, où elle était spécialisée sur les enjeux de prise en compte de l’opinion des enfants et de participation sociale et politique des mineurs.

Dans une protection de l’enfance déjà fragilisée, l’instabilité politique ajoute une nouvelle zone de turbulence. Comment cela se répercute-t-il aujourd’hui sur l’action publique ?


Noémie Hervé. L’instabilité politique fragilise la réalisation des droits des enfants. Elle nuit à l’ensemble du secteur social et médico-social. À chaque changement de cap, les dynamiques s’interrompent, les projets se figent, alors même que les besoins des enfants sont immédiats. Les transformations nécessaires à la protection de l’enfance exigent du temps, de la stabilité et des interlocuteurs qui s’inscrivent dans la durée.

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