Ruptures familiales et scolaires, sorties brutales de l’ASE, anxiété, isolement, accès difficile au soin : les missions locales accueillent aujourd’hui une part de 16-25 ans dont la santé mentale conditionne directement l’insertion. Sans mandat officiel, elles sont devenues un maillon essentiel du repérage et de la continuité. Mais les moyens ne suivent pas.
Dans les missions locales, les professionnels voient arriver des jeunes dont les parcours sont marqués par des instabilités anciennes. Exclusions scolaires successives, changements d’établissement, placements de courte durée, retours forcés au domicile, éducateurs qui se relaient, hébergements provisoires « chez un copain » : les récits se ressemblent, souvent depuis le collège.
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