L'organisation syndicale réclame que ce chantier devienne une priorité « sous peine de voir toujours plus de professionnels quitter la DPJJ pour des horizons qui leur sont plus favorables ! ».

La conférence sur les métiers de l'accompagnement social et médico-social organisée le 18 février 2022 s’est traduit à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) par une augmentation de 183 euros nets par mois au bénéfice des corps des chefs de service éducatif, des psychologues, des adjoints techniques, des assistants de service social, des éducateurs, des cadres éducatifs et des professeurs techniques exerçants en services et établissements.

Dans un communiqué de presse du 20 mai, la CFDT déplore toutefois que « l'approche par mission retenue par le gouvernement », lors de la conférence du 18 février, n'ait pas permis d’inclure les directeurs et directrices de la PJJ ainsi que les personnels administratifs des services et établissements.

La CFDT explique que « prendre acte des critères retenus par le gouvernement » lors de la conférence sociale du 18 février ne vaut pas « acceptation d'un nouveau tassement des grilles dont les directeurs de service seraient les premières victimes ».

« Il est en effet urgent que les directeurs de services retrouvent un échelonnement cohérent, à la fois à l'interne de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse mais également avec les autres corps d’encadrement du ministère ainsi qu’avec ceux des autres fonctions publiques », insiste la CFDT Interco Justice.

Et de rappeler que l'administration centrale avait « pris l'engagement d'ouvrir le chantier de la revalorisation salariale du corps des directeurs de service en 2023 ». L'organisation syndicale réclame que ce chantier devienne une priorité « sous peine de voir toujours plus de professionnels quitter la DPJJ pour des horizons qui leur sont plus favorables ! ».