L’exploitation sexuelle des mineurs se déplace désormais vers les hôtels et les locations touristiques, loin des radars institutionnels. La Délégation aux droits des enfants alerte sur un phénomène massif, invisible, dont 80 % des victimes proviennent de l’aide sociale à l’enfance.
Le 3 décembre, à l’Assemblée nationale, la Délégation aux droits des enfants a dressé un tableau saisissant d’une prostitution des mineurs qui se reconfigure profondément. Autrefois repérée dans l’espace public, elle se déroule à présent dans des hôtels et des locations touristiques, des lieux fermés où les adolescents circulent sans cesse et deviennent presque impossibles à localiser.
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