Dans des structures chargées de protéger les enfants, des violences peuvent surgir. Sous-effectif, équipes instables, urgence permanente, manque de formation et de repères fragilisent les pratiques. Une enquête de terrain montre comment ces failles d’organisation nourrissent les maltraitances institutionnelles.
En décembre, la médiatisation de trois cas d’enfants tondus par des éducateurs dans des foyers parisiens de l’aide sociale à l’enfance (ASE) a remis en lumière des violences au sein de structures accueillant un public particulièrement vulnérable. Au-delà de l’émotion immédiate, ces affaires interrogent les pratiques professionnelles et les conditions de travail dans ces lieux sous tension.
Par un hasard de calendrier, une étude approfondie éclaire ces faits sous un jour nouveau, loin du fait divers. Elle décortique les mécanismes profonds et les facteurs structurels – urgence des décisions, saturation des dispositifs, contraintes organisationnelles – qui favorisent l’émergence de violences dans le quotidien des établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS).
Pour lire la suite, rejoignez notre communauté d’abonnés
Je découvre les offresVos avantages
- L’accès illimité à tous les articles, décryptages, dossiers et interviews de la rédaction
- Une information vérifiée, analysée et documentée
- Un média indépendant et animé par des journalistes spécialistes du secteur social et médico-social