Ni violence caractérisée ni simple désaccord, le « conflit parental problématique » entrave de nombreuses mesures de protection de l’enfance, jusqu’à en fragiliser le sens et l’efficacité. Une recherche de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) révèle ses effets sur les enfants, l’usure des équipes et les leviers pour ajuster l’intervention éducative. 

« L’action éducative peut être entravée par des situations de conflit parental », au point que « l’impossibilité pour les professionnels d’intervenir correctement impacte particulièrement l’enfant ». Dans les suivis de l’aide sociale à l’enfance (ASE) et de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), les mesures sont pourtant clairement définies, qu’il s’agisse de l’action éducative en milieu ouvert (AEMO), de l’aide éducative à domicile (AED) ou de la mesure judiciaire d’investigation éducative (MJIE). Mais, dans certains parcours, un conflit parental durable vient en neutraliser les effets, empêche toute stabilisation autour de l’enfant et finit par structurer l’ensemble de la prise en charge.

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