En protection de l’enfance, la CNAPE constate l’essor rapide de l’IA, porté par la surcharge des équipes et l’urgence du terrain. La fédération souligne l’importance de cadres clairs, de bonnes pratiques et de principes éthiques pour que ces outils soutiennent efficacement le travail des professionnels.
D’emblée, la CNAPE, fédération nationale d’associations de protection de l’enfance, précise le sens de sa démarche. Sa note de positionnement publiée le 16 décembre n’a pas vocation à figer un cadre définitif, mais à poser des repères dans un contexte de diffusion rapide des usages de l’intelligence artificielle. Elle vise à « rompre avec les usages isolés et officieux », à « soutenir et étayer la réflexion des professionnels » et à « faire état des opportunités et des limites de ces nouvelles technologies », « sans céder au technosolutionnisme ». En posant ce cadre, la CNAPE ancre sa réflexion dans les réalités du terrain et ouvre un chantier collectif, attentif aux exigences éthiques du travail social et à la protection des droits des enfants et des familles.
« Si l’intelligence artificielle progresse, c’est d’abord parce que les équipes n’ont plus le temps »
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