En Seine-Saint-Denis, département le plus jeune et l’un des plus précaires de France, la santé mentale des enfants se heurte à un État défaillant. Dans une tribune publiée dans Le Monde, le Collectif Pédopsy 93 dénonce un système saturé et des aides rares, laissant des milliers d’enfants vulnérables à des souffrances durables et à des handicaps évitables.

La Seine-Saint-Denis, département au taux de natalité le plus élevé de France, est paradoxalement le moins armé pour ses enfants. Dans une tribune publiée, le 25 septembre, dans Le Monde, le Collectif Pédopsy 93, qui regroupe les services de pédopsychiatrie du département, dresse un portrait social accablant : « 15 % des familles sont monoparentales, et le mal-logement est un enjeu massif ». La précarité frappe particulièrement les mères seules, souvent employées dans « des métiers aux horaires exigeants, dans des lieux éloignés de leur domicile, qui les obligent à s’absenter tôt le matin ou tard le soir. Elles sont mal payées ».

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