Décryptage
Délinquance des jeunes : le couperet de la majorité
À 18 ans, le passage du suivi éducatif des mineurs au droit commun transforme profondément le parcours des jeunes en conflit avec la loi. Suivi réduit, peines plus sévères et rupture avec les éducateurs soulignent l’urgence d’une prise en charge continue et adaptée.
La parole des jeunes en protection de l’enfance : un droit à faire vivre
L’ONPE révèle que les jeunes confiés à l’ASE peinent à se faire entendre. Pourtant, leur parole est essentielle pour renforcer leur autonomie, leur confiance et leur capacité à peser sur leur parcours et les décisions qui les concernent.
Jeunes suivis par la PJJ : santé fragile, trajectoires à risques
Les adolescents suivis par la PJJ cumulent santé fragile, maladies chroniques, handicaps reconnus et isolement social. Ces vulnérabilités s’accentuent avec l’âge, et le renoncement aux soins est fréquent, soulignant l’importance d’un accompagnement global vers l’autonomie.
Protection de l’enfance : la France fait-elle moins bien que ses voisins européens ?
Budgets élevés et lois protectrices, mais établissements saturés, familles d’accueil en recul, mineurs non accompagnés et jeunes majeurs souvent laissés à eux-mêmes : la France peine à transformer ses moyens en protection réelle, alors que certains pays européens innovent et coordonnent mieux.
Violences sexuelles commises par des mineurs : un défi pour la protection de l’enfance
Remis à la Haut-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry, un rapport alerte sur les violences sexuelles commises par des mineurs. Ce phénomène longtemps occulté appelle à renforcer la prévention, l’accompagnement des jeunes et à repenser les réponses pénales et éducatives.
Protection de l’enfance : structures saturées, publics contrastés, personnels fragilisés
La Drees livre un état des lieux de l’ASE et de la PJJ fin 2021 : des structures proches de la saturation, des publics très contrastés selon l’âge, le genre ou la scolarisation, des équipes féminisées et vieillissantes, et des coûts de prise en charge très inégaux.
Handicap : un quart des jeunes touchés, les filles en première ligne
Un quart des 5-20 ans déclarent une altération majeure – cognitive, motrice, sensorielle ou émotionnelle. Le rapport de la Drees pointe des écarts marqués entre filles et garçons, une scolarisation inégale et des parcours administratifs souvent compliqués.