Société

Olivia Paul, enseignante-chercheure à l'INSPE de Bretagne, université de Bretagne Occidentale et Nathalie Savard, enseignante-chercheure en psychologie, université Paris-Est Créteil (UPEC-LIRTES) mènent une étude sur le vécu, à long terme, de l'exposition à la violence conjugale.

Selon le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), en 2022, la moitié des victimes de violences sexuelles enregistrées sont des mineurs (56 % contre 21 % dans la population). Parmi les auteurs présumés pour des faits de violences sexuelles, 25 % sont mineurs.

Le ministère des Affaires étrangères a annoncé, le 4 juillet, le rapatriement de 10 femmes et 25 enfants jusqu’alors détenus dans des camps de prisonniers djihadistes en Syrie. Les familles des enfants dénoncent le fait que leur rapatriement soit conditionné à l'accord de la mère.

Santé publique France a comparé les hospitalisations pour tentative de suicide (HTS) en 2020 et durant la première partie de l’année 2021 par rapport aux années précédentes. L'étude observe une augmentation progressive de ces taux chez les jeunes.

Une étude sociologique quantitative sur les violences intrafamiliales en Polynésie française a été menée par le sociologue Loïs Bastide et la post-doctorante, Lucile Hervouet. « La famille au sens large apparaît comme un espace particulièrement à risque », constatent-ils.

Selon une étude de WeProtect Global Alliance, organisation de protection des enfants, deux tiers des jeunes français de 18 ans ont été victimes d’au moins un préjudice sexuel en ligne pendant leur enfance.

Une étude de l'Institut national d'études démographiques consacrée aux violences sexuelles subies durant l'enfance et l'adolescence établit que les filles sont les principales victimes. Ces violences « restent difficiles à révéler », particulièrement lorsqu’elles sont subies dans la famille.