Désigné par un juge lorsque l’intérêt d’un enfant n’est plus garanti, l’administrateur ad hoc devient sa voix devant la justice. Essentiel à la protection de l’enfance, ce rôle vital se heurte à un vide juridique, des pratiques inégales et un manque criant de moyens.
« La justice sans défense pour l’enfant est une injustice. » L’Association pour l’accès au droit des enfants et des jeunes (ADEJ) a récemment mis en lumière un maillon aussi discret qu’indispensable de la justice des mineurs : l’administrateur ad hoc. Désigné par un magistrat, il intervient lorsque les intérêts d’un enfant ne sont pas correctement défendus par ses représentants légaux ou lorsque ceux-ci entrent en conflit avec les siens. Dans ces cas, cette personne devient la voix juridique de l’enfant, représentant ses droits et s’assurant que sa place dans la procédure soit respectée.
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