Depuis 2021, les enfants exposés aux violences conjugales sont officiellement reconnus en France comme co-victimes. Mais le GREVIO – organe du Conseil de l’Europe chargé de veiller à l’application de la Convention d’Istanbul – dénonce un décalage persistant : gardes alternées maintenues, placements jugés abusifs à l’ASE et droits de visite à risque continuent d’être prononcés par les tribunaux.
« En dépit de ces avancées législatives, dont les effets en pratique ne peuvent pas encore être pleinement mesurés, le GREVIO regrette que certaines des préoccupations exprimées dans son rapport d’évaluation de 2019 persistent. » En clair : la loi progresse, mais dans les tribunaux, les pratiques restent trop souvent figées.
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