Malgré les obligations de l’État et des départements, de plus en plus d’enfants restent à la rue ou vivent durablement à l’hôtel. Devant la délégation aux droits des enfants de l'Assemblée nationale, les associations décrivent un système sous tension où l’urgence supplante les droits.
Le 12 novembre, les députés de la délégation aux droits de l’enfant se penchent sur l’accès au logement des familles avec enfants à la rue. Très vite, le diagnostic s’impose : la crise n’est plus un accident, mais un état durable qui redessine les politiques publiques de mise à l’abri.
Face à eux, trois voix en première ligne : Nathalie Latour, directrice générale de la Fédération des acteurs de la solidarité ; Julie Lignon, chargée de plaidoyer pauvreté pour l’UNICEF France ; et Éléonore Schmitt, chargée de mobilisation et coordinatrice du Collectif des associations pour le logement au sein de la Fondation pour le logement. Toutes décrivent des parcours familiaux minés par les ruptures, l’instabilité et des arbitrages administratifs de plus en plus contraints.
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