Petite enfance : une recomposition profonde des besoins d’accueil
Selon le rapport de l’Observatoire national de la petite enfance, les naissances reculent, les inégalités demeurent et l’offre d’accueil évolue. Ces tendances redessinent les besoins des familles et orientent la mise en œuvre du service public de la petite enfance dans les territoires.
Protection des MNA en recours : l’Assemblée nationale s’apprête à trancher
Le 11 décembre, l’Assemblée nationale examinera la proposition d’Emmanuel Grégoire visant à garantir une mise à l’abri continue pour les jeunes se déclarant mineurs durant leur recours. Le texte a été rejeté le 3 décembre en commission des affaires sociales.
Assistance éducative : l’avocat obligatoire de l’enfant changera-t-il vraiment la donne ?
La commission des lois a adopté la proposition d’Ayda Hadizadeh instaurant un avocat obligatoire pour chaque enfant en assistance éducative. Un débat dense a révélé les tensions qui traversent la justice des mineurs avant l’examen en séance du 11 décembre.
Protection de l'enfance et psychiatrie : la HAS cherche à combler les failles
Entre sectorisation rigide, urgences parfois inaccessibles et sorties d’hospitalisation sans solution immédiate, l’accès aux soins psychiatriques demeure incertain pour les enfants confiés à l’ASE. La HAS détaille sa recommandation de bonnes pratiques conçue pour mieux sécuriser ces situations.
« L’enfant a sa vérité » : repenser l’audition au cœur de la protection de l’enfance
Au cœur de la protection de l’enfance, l’audition d’un mineur reste un exercice délicat : comment recueillir sa parole sans l’influencer, l’exposer ou la surinterpréter ? Entre attentes des adultes et vulnérabilité de l’enfant, cet acte essentiel exige méthode, prudence et compétences spécialisées.
Violences conjugales : les enfants, victimes oubliées de la justice
Au cœur des violences conjugales, les enfants restent largement ignorés par la justice. Invisibles dans les procédures, peu protégés, rarement reconnus comme victimes. Le rapport « À vif », remis au ministre de la Justice, alerte et propose des réponses pour mieux les sécuriser.
Contrat d’engagement jeune : un dispositif rigide qui fragilise les plus vulnérables
Pensé pour renforcer l’accompagnement, le Contrat d’engagement jeune impose 15 à 20 heures d’activités par semaine. L’enquête du Céreq montre une mise en œuvre très inégale, une charge administrative lourde et des effets parfois déstabilisants pour les jeunes les plus fragiles.