Après la journée de mobilisation nationale du 28 septembre, qui a mobilisé sur les territoires près de 20 000 personnes sur la pénurie des métiers de social et du médico-social, l'Uniopss et 30 fédérations et associations nationales des champs sanitaires, sociaux, médico-sociaux, socio-judiciaires ou du lien social alertent, dans un courrier du 18 octobre, le président de la République, « sur la situation d'urgence des établissements et services non lucratifs qui accompagnent les personnes vulnérables ».

« Il est, dans ce contexte, capital que les engagements pris par l’État soient effectivement mis en œuvre sur le terrain (revalorisation mensuelle de 183 euros, augmentation des dotations conformes  à la revalorisation du point d’indice dans la  fonction publique), que les « Oubliés  du Ségur » soient pris en compte et que des dotations complémentaires soient versées à ces structures, confrontées à une hausse massive des coûts liée à l’inflation et à l’augmentation du prix des matières premières », poursuit l'Uniopss, dans un communiqué.

En parallèle, l'Uniopss a adressé un courrier à chaque président de conseil départemental pour les interroger sur les réponses concernant la mise en œuvre des mesures qui sont de leur ressort et qui ont été annoncées lors de la Conférence des métiers du 18 février . « Sur le terrain, les établissements et services du secteur privé non lucratif, qui doivent finaliser prochainement leur budget 2023, ont en effet besoin de certitudes et non seulement d’engagements », insiste l'Uniopss qui publiera, le 15 novembre, les réponses apportées (ou non) par les Départements.