Près de 380 000 enfants et adolescents sont aujourd’hui pris en charge par l’ASE, tandis que leur santé reste l’un des angles morts les plus tenaces du système. Bilans médicaux tardifs ou incomplets, ruptures de soins, accès inégal à la santé mentale : les constats s’accumulent. Avec la généralisation des programmes Pégase et Santé protégée en 2026, les ambitions existent, mais les professionnels pointent encore un fossé entre intentions et terrain.

« Ces enfants ne sont prioritaires pour rien » : Céline Greco alerte sur la santé à l’ASE
Présidente d’IM’PACTES et membre du CNPE, Céline Greco décrit devant les députés un scandale longtemps toléré : l’abandon psychique des enfants confiés à l’ASE. Face à des délais intenables et un système à bout de souffle, elle appelle à refonder une politique du soin précoce et cohérente.
Pégase : la santé des tout-petits confiés à l’ASE, clé d’une protection renforcée
Pégase bouscule les pratiques en matière de santé des jeunes enfants confiés à l’ASE. Bilans précoces, accompagnement structuré et coordination renforcée : un dispositif clé pour un suivi durable et une protection renforcée. Son déploiement national est prévu en février 2026.
Santé mentale des enfants confiés à l’ASE : un système en crise
Handicap, troubles psychiques et vulnérabilités sociales : les enfants placés à l’ASE vivent des parcours fragmentés. À l’Assemblée nationale, une commission d’enquête met en évidence l’urgence d’un suivi coordonné pour protéger leur santé mentale.
Santé mentale des enfants de l’ASE : « réaffirmer la responsabilité de chacun »
Tout en saluant la volonté du Premier ministre de faire de la santé mentale une « grande cause nationale » en 2025. Départements de France alerte sur l’insuffisance des moyens alloués par l’État à la prise en charge des troubles psychiques des enfants confiés à l’ASE.
Santé mentale : « Les départements sont parfois impuissants à garantir la prise en charge des enfants confiés à l’ASE »
Les enfants confiés à l’ASE, souvent vulnérables ou handicapés, vivent des parcours instables et coûteux. Les départements alertent sur la saturation et la pression financière du système et appellent l’État à coordonner les dispositifs pour garantir un suivi stable et protéger leur santé mentale.
ASE, PJJ : des solutions innovantes pour la santé mentale des jeunes
C’est une urgence sanitaire et sociale. Surexposés aux troubles psychiques, les enfants confiés à la protection de l’enfance sont les grands oubliés du soin. Face à l’inertie des institutions, quelques équipes inventent des alternatives thérapeutiques sur le terrain.
Santé des enfants confiés à l’ASE : « une prise en charge insuffisante engendrant un coût social important »
L’Assurance maladie recommande de « mieux coordonner » le parcours de soins des enfants relevant de l’aide sociale à l’enfance (ASE) pour leur « garantir un suivi médical effectif ».
Santé des enfants protégés : bientôt une priorité ?
Moins de 30 % des enfants bénéficient d’un bilan de santé somatique et psychique à leur admission dans le dispositif de protection de l’enfance, bien que cela soit obligatoire depuis la loi du 14 mars 2016, renforcée par celle du 7 février 2022.
ASE : faut-il former les professionnels au secourisme en santé mentale ?
Selon le think tank Terra Nova, les professionnels de l’aide sociale à l’enfance (ASE) doivent être formés aux premiers secours en santé mentale. De quoi s’agit-il ?
Pr Guillaume Bronsard : « Les travailleurs sociaux peuvent être des acteurs majeurs de la santé mentale des enfants confiés à l’ASE »
Lors d’un webinaire organisé par le Cn2r, Guillaume Bronsard, pédopsychiatre au CHRU de Brest a souligné l’importance de la recherche scientifique dans le domaine de l’enfance maltraitée et la nécessité de rapprocher les pédopsychiatres et les professionnels de l’aide sociale à l’enfance.