Selon le dernier rapport de la Miviludes, les mineurs sont concernés par 19 % des signalements et des demandes d’information.
Le rapport d'activité de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) pour la période 2022-2024 est paru le 8 avril. En 2024, la Miviludes a enregistré 4 571 signalements ou demandes d'informations, marquant une augmentation de 110 % depuis 2015 et de 50 % par rapport à 2020. « La situation s’est aggravée, en 10 ans seulement le nombre de signalements a plus que doublé », observe François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur. La santé est désormais le premier motif de signalement de dérives sectaires (37 %), une augmentation significative par rapport au rapport 2021 de la Miviludes (25 %). « C'est un chiffre supérieur aux signalements concernant les cultes et diverses spiritualités (35 %), pourtant traditionnellement plus exposés », met en lumière le ministre. Le dernier tiers des signalements se répartit entre les formations et le développement personnel (13 %), et le complotisme et l'engagement radical (6 %).
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