Brigitte Klinkert, ministre déléguée à l’insertion, et Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles, ont signé le 16 mars le protocole "Insertion dans l’emploi/Petite enfance".

L'objectif visé est double : Favoriser l’insertion professionnelle en proposant des solutions d’accueil des enfants et contribuer à réduire les tensions de recrutements dans le secteur de la petite enfance.

« L'accès à une solution d’accueil pour son enfant reste encore trop souvent une difficulté majeure pour les personnes les plus éloignées de l’emploi. Plus de 160 000 personnes ne reprennent pas le travail faute de solution, ce qui en fait le deuxième frein identifié à la reprise d’une activité ou d’une formation. Cette situation est encore plus problématique pour les familles monoparentales, notamment celles qui travaillent en horaires décalés ou qui ont seulement besoin de quelques heures pour se rendre à un entretien ou une formation », rappelle le gouvernement dans un communique.

Le protocole devrait permettre d'engager plusieurs actions communes comme d'élargir les aides financières, « notamment celles du service public de l’emploi pour mieux s’adapter aux besoins (mode d’accueil, âge de l’enfant, horaires, familles monoparentales) et couvrir davantage le reste à charge des familles quel que soit le mode d’accueil », soutenir le déploiement des modes d’accueil à vocation d’insertion professionnelle (Avip). Il est également question d'accompagner « les initiatives exemplaires et innovantes, comme le développement de solutions d’accueil dites éphémères, le cas échéant en horaires atypique » ou encore d’informer sur les aides et les solutions d’accueil existantes.

En étroite collaboration avec le comité filière « Petite enfance » associé à la mise en œuvre de ce protocole, il est  convenu de :

– Promouvoir les métiers du secteur de la petite enfance, avec l’appui du service public de l’insertion et de l’emploi (SPIE) auprès des demandeurs d’emploi, notamment celles et ceux qui en sont éloignés depuis longtemps, avec des offres de formation et d’emploi liés à la petite enfance.

– Orienter ce même public vers les formations diplômantes des métiers de la petite enfance et prévoir un parcours VAE dédié.

– Accompagner les organismes d’accompagnement et les Opérateurs de Compétences (OPCOs) qui en feraient la demande dans la construction de projets de préparation à l’insertion professionnelle dans le secteur de la petite enfance.

– Inciter les structures de l’insertion par l’activité économique (IAE) et les groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ) à se positionner sur les métiers de la petite enfance et à orienter les personnes en parcours d’insertion à s’orienter vers ces métiers.