Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) lance une consultation citoyenne sur l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Le questionnaire en ligne est disponible jusqu'au 3 décembre.

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) examine actuellement la question de l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) par sa Délégation aux droits des femmes et à l'égalité (DDFE).

Objectifs de ces travaux :

  • Recenser les principaux freins à la mise en œuvre de cette éducation, les résistances
  • Formuler des préconisations afin d'améliorer la mise en œuvre et la réception de cette éducation

Dans le cadre de ses travaux, le CESE lance une grande consultation citoyenne auprès des professionnels en milieu scolaire et hors milieu scolaire, des jeunes et des organisations de la société civile  (associations, collectifs, syndicats…).

Pour participer, il suffit de remplir un questionnaire en ligne (disponible jusqu'au 3 décembre 2023).

A l'issue de la consultation en ligne, les contributions feront l'objet d'une synthèse qui viendra nourrir la réflexion du CESE et ses recommandations sur l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle.

Une journée délibérative sera ensuite organisée afin d'approfondir les pistes de préconisations du CESE. Un avis sera adopté en assemblée plénière par le CESE, et sera officiellement remis au Gouvernement.

Moins d’un élève sur cinq effectue les trois séances annuelles prévues par le cadre réglementaire

Depuis 2001, l’éducation à la sexualité est obligatoire dans les écoles, les collèges et les lycées. Selon le Code de l'éducation, « une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène. Ces séances présentent une vision égalitaire des relations entre les femmes et les hommes. Elles contribuent à l’apprentissage du respect dû au corps humain et sensibilisent aux violences sexistes ou sexuelles ainsi qu’aux mutilations sexuelles féminines ». 

Pourtant, aujourd'hui moins d'un élève sur cinq suit les 3 séances annuelles  d'éducation à la sexualité imposées prévues par le cadre réglementaire.