Peu nombreux sont les mineurs non accompagnés qui accèdent aux bancs de l'université. France terre d'asile revient sur ce sujet dans sa "Lettre de l’asile et de l’intégration". A lire.

Dans son rapport "Les mineurs non accompagnés au regard du droit" publié début février, la Défenseure des droits soulignait les entraves à l'accès aux études universitaires de ces jeunes. « Cette question se pose d’ailleurs pour les enfants confiés à l’ASE de manière générale. Considérant que ces jeunes doivent être autonomes le plus rapidement possible, leurs désirs, notamment pour les plus jeunes d’entre eux, de poursuivre dans des cursus d’enseignement général au lycée pour envisager des études universitaires sont encore bien trop souvent bridés par les services de l’ASE », souligne-t-elle.

France terre d'asile revient sur ce sujet dans sa "Lettre de l’asile et de l’intégration" n° 97 consacrée à l'accès à l'enseignement supérieur pour les personnes refugiées. « Alors que les mineurs isolés étrangers doivent pouvoir bénéficier d’une scolarisation dans les mêmes conditions que les autres élèves en France, seule une très faible part d’entre eux se tournent vers des études supérieures en filière générale lorsqu’ils atteignent la majorité. Ce constat révèle les contraintes liées au dispositif d’accompagnement de ce public qui pèsent sur leurs opportunités d’éducation.

« Avec un temps d’accompagnement plus adapté, l’amélioration de dispositifs déjà existants et le renforcement des liens entre les différents acteurs de l’accompagnement, les jeunes majeurs pourraient prétendre à des opportunités scolaires et professionnelles plus variées, qui fassent écho à leurs ambitions », soutient l'association.