Le gouvernement a dévoilé, le 2 mai, une stratégie nationale de lutte contre la prostitution qui intègre une série de mesures concernant les mineurs et notamment les enfants confiés à l'aide sociale à l'enfance (ASE).

Huit ans après la mise en œuvre de la loi de lutte contre le système prostitutionnel du 13 avril 2016, Aurore Bergé a présenté le 2 mai une stratégie interministérielle visant à « renforcer et d’harmoniser l’application de la loi sur tout le territoire et de mieux prendre en compte les nouvelles formes de prostitution ». « Je pense notamment à l’essor des réseaux sociaux et des plateformes en ligne de réservation de logements », ajoute la ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes. Quant à l’exploitation sexuelle des mineurs, « particulièrement vulnérables dans ce contexte », elle « nécessite le renforcement de mesures spécifiques et ciblées ».

Le quatrième axe de cette nouvelle stratégie vise à poursuivre la lutte contre l'exploitation sexuelle des mineurs dans la continuité du plan de lutte contre la prostitution des mineurs lancé en 2021.

Les mineurs représentent aujourd'hui 30 % des 40 000 personnes prostituées en France.

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