Une évaluation approfondie des centres éducatifs fermés (CEF), menée par l'Inspection Générale de la Justice (IGJ) à la demande du Garde des Sceaux, met en lumière des défis majeurs et des dysfonctionnements structurels dans la prise en charge des mineurs délinquants.
Les CEF accueillent des mineurs aux profils de plus en plus complexes, caractérisés par une augmentation des infractions liées à la violence et aux stupéfiants. « L’augmentation de la part prise par les violences et la hausse très sensible des mineurs poursuivis pour des faits en lien avec les stupéfiants peuvent être de nature à compliquer leur prise en charge au sein d’un collectif notamment, pour ce dernier type d’infraction, du fait de la puissance de certains réseaux, qui cherchent à maintenir les liens avec le mineur pendant son placement », observent les auteurs du rapport. La proportion de primo-délinquants n'a pas augmenté avec le Code de la justice pénale des mineurs (CJPM).
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