Les jeunes suivis à la fois par l’aide sociale à l’enfance (ASE) et par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) cristallisent les tensions d’un système fragmenté. Une enquête sociologique commandée par la DPJJ révèle des parcours complexes, où faute de coordination, les professionnels multiplient les « bricolages institutionnels » pour maintenir un accompagnement sous contrainte.
Au carrefour de la protection de l'enfance et de la justice des mineurs se profile une réalité complexe : celle des jeunes en dits en « double suivi » pris en charge concomitamment par l'aide sociale à l'enfance (ASE) et la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Pour la première fois, une vaste enquête sociologique de la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) propose une analyse fouillée de ces situations (synthèse du rapport). Celles-ci sont loin d'être marginales : les données révèlent que plus de 10 % des mineurs suivis par la justice ont connu une double mesure ASE/PJJ, un chiffre qui s'accroît si l'on y ajoute les jeunes relevant du handicap ou du soin.
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