À l'instar de « Santé protégée », le programme Pegase entre dans sa phase d'évaluation externe après cinq années d'expérimentation. Retour en cinq points sur les attentes des acteurs de la protection de l'enfance pour garantir le succès de sa généralisation et l'amélioration du suivi de l'état de santé des enfants protégés.
Plusieurs études s’accordent sur l'état de santé souvent plus dégradé des enfants confiés à l'aide sociale à l'enfance (ASE) comparé à celui des enfants en population générale. Le ministère de la Santé et de la Prévention rappelle certaines des difficultés recensées : le manque d’informations sur les antécédents familiaux, la rareté d’un dossier médical attaché à l’enfant, des facteurs de risque nettement présents (prématurité, retard de croissance néonatal…), la fréquence d’insuffisances pondérales ou de surpoids, un parcours souvent marqué de pathologies, de traumatismes et d’hospitalisations, et des besoins de soins psychologiques.
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