Quelques 680 millions d’euros seront dédiés à cette stratégie 2023-2027 élargie à tous les troubles du neurodéveloppement. Le chef de l'État annonce un renforcement de la formation des professionnels qui « repèrent, diagnostiquent et accompagnent ».

Attendue depuis l'été, la nouvelle stratégie 2023-2027 a été dévoilée par Emmanuel Macron, le 14 novembre. Pour ce faire, le président de la République, accompagné d’Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles, et de Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, a choisi les locaux de la nouvelle Maison de l'autisme ouverte en avril à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Un montant global - revu à la hausse - de 680 millions d’euros doit être consacré à ce nouveau plan contre 345 prévus pour la stratégie 2018-2022 et 543 effectivement engagés. Au programme : 81 mesures déclinées en six engagements. La nouvelle stratégie, élaborée en concertation avec les associations, s'est nourrie de la concertation organisée par la délégation interministérielle aux TND, faisant également appel à une consultation citoyenne qui a recueilli 96 000 votes et 10 000 contributions.

Au-delà de l'autisme, la stratégie est élargie aux troubles du neuro-développement : troubles du spectre de l'autisme (TSA), mais aussi du développement intellectuel (TDI), du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Ils incluent aussi les multiples troubles dys : dyslexie, dyscalculie, dysgraphie, dysphasie, dyspraxie. Selon les études scientifiques internationales, leur prévalence augmente dans les pays occidentaux et ils pourraient toucher aujourd'hui jusqu'à une personne sur six, indique la délégation interministérielle aux TND. Le gouvernement estime que l’autisme concerne 1 à 2 % de la population, les troubles dys 8 %, le TDAH 6 % des enfants et 3 % des adultes, et le TDI 1 % de la population.

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