Remis le 16 septembre à la Haut-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry, un rapport sur les mineurs auteurs de violences sexuelles brise un silence tenace. Il réclame plus de prévention, un meilleur accompagnement des jeunes concernés et une refonte de la réponse judiciaire comme éducative.

Pendant des décennies, le sujet est resté dans l’angle mort des politiques publiques et du débat social, trop dérangeant pour être nommé, trop explosif pour être pensé. Le rapport remis le 16 septembre par la Fédération française des centres ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (FFCRIAVS) à la Haut-commissaire à l’Enfance, Sarah El Haïry, brise ce silence : près d’un tiers des violences sexuelles commises sur des enfants le sont… par d’autres mineurs.

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