La journée nationale de lutte contre le syndrome du bébé secoué; ce  5 avril, est l’occasion de revenir sur cette maltraitance.

Selon Stop Bébé Secoué, une association d’information et de prévention du syndrome du bébé secoué (SBS), en France, environ 400 enfants sont victimes de ce syndrome chaque année, soit plus d’un enfant par jour. Ces chiffres seraient largement sous-estimés. Du fait du manque de diagnostic, tous les cas de secouement ne sont pas recensés par les professionnels de santé.

« Le  syndrome  du bébé secoué procède bien d’un geste volontaire, répété,  à huis clos et d’une très grande violence : 1 victime sur 10 décède ; 75% des survivants présentent des séquelles graves », rappelle Charlotte Chaubel, secrétaire d'Etat chargée de l'Enfance

Les enfants victimes sont majoritairement des garçons de moins d’un an et le plus souvent – dans deux tiers des cas environ – de moins de 6 mois.

Selon une étude réalisée à l’hôpital Necker et publiée en août 2022, l’incidence du SBS a doublé en France en 2021 et la mortalité a été multiplié par neuf par rapport à la période prépandémique (2017-2019).  (lire notre article).

La secrétaire d'Etat chargée de l'Enfance, rappelle sur LinkedIn, ses « trois priorités » : Contribuer à notre connaissance de l’ampleur du phénomène sur l’ensemble du territoire national ; Relancer la sensibilisation du grand public en pensant une prochaine campagne nationale ; Consolider la formation de tous les personnels soignants pour ne pas passer à côté des signaux d’alerte.