Suite à l’émission Zone interdite sur les défaillances de la protection de l'enfance, les réactions se multiplient. François Sauvadet, président de l’Assemblée des Départements de France (ADF), liste, dans un communiqué du 17 octobre, « les causes potentielles des dysfonctionnements » de l'Aide sociale à l'enfance… en égratignant au passage l'État.

Rebelote. Deux ans après une première enquête accablante sur les manquements de l'aide sociale à l'enfance (ASE), le journaliste Jean-Charles Doria pointe à nouveau dans l'émission "Zone interdite", diffusée sur M6 le 16 octobre, des dysfonctionnements persistants dans la prise en charge des enfants par la protection de l'enfance.

A qui la faute ? Va-t-on assister à la "politique du parapluie" chez les différents acteurs concernés ? Après la secrétaire d'État chargée de l'Enfance (lire notre article), c'est au tour de François Sauvadet, président de l'Assemblée des départements de France (ADF) de faire face aux révélations du magazine d’investigations "Zone interdite". « Chaque dysfonctionnement dans nos structures doit être pris au sérieux et analysé. Car ils entretiennent, aux yeux de l’opinion, un doute injustifié sur toute une profession », reconnaît-il, dans un communiqué du 17 octobre, tout en défendant, On ne peut pas laisser à croire que quelques cas particuliers défaillants représentent l’ensemble des actions mises en œuvre avec dévouement par les professionnels de l’enfance et par les Départements de France ».

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