La délégation aux droits des enfants de l'Assemblée nationale s'est penchée sur la proposition de loi "visant à mieux protéger et accompagner les enfants victimes et co-victimes de violences intrafamiliales" portée par la députée socialiste Isabelle Santiago.

Pour la première fois depuis sa création en septembre 2022, la délégation aux droits des enfants à l'Assemblée nationale s'est autosaisie sur une proposition de loi. Objet de la réflexion : la proposition de loi "visant à mieux protéger et accompagner les enfants victimes et co-victimes de violences intrafamiliales" portée par Isabelle Santiago, député socialiste de la 9e circonscription du Val-de-Marne et vice-présidente de la délégation.

Nicole Dubré-Chirat, députée (Renaissance) de la 6ème circonscription du Maine-et-Loire, chargée de rédiger un rapport sur ce texte, a présenté ses conclusions à la délégation parlementaire, le 31 janvier. « Si le droit a évolué ces dernières années dans le sens d’une protection accrue des enfants, il demeure encore lacunaire à bien des égards. Les singularités de l’autorité parentale en France en font un principe sacro-saint que l’on peine à défaire, même lorsque l’enfant est en danger », introduit la députée, rappelant les propos du pédopsychiatre Luis Alvarez « notre société est malade de violences intrafamiliales ».

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