La ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles a présenté, le 6 mars, sa feuille de route devant la commission des Affaires sociales du Sénat. L'interdiction d'accueillir à l'hôtel des enfants de l'ASE, le devenir de la Ciivise, celui du pécule des jeunes majeurs… Pendant une heure trente, Sarah El Haïry a répondu aux questions des sénateurs. Retour sur les points essentiels.

Depuis sa nomination le 8 février, c'est la première fois que Sarah El Haïry s'exprime longuement sur ses priorités en qualité de ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles. « Ma mission a un périmètre plutôt élargi dans la continuité des 1000 premiers jours, avec également le soutien à la parentalité, à la politique familiale et, bien sûr, à toutes les familles », explique-t-elle devant la commission des Affaires sociales du Sénat. « Ce portefeuille, je le considère comme un parcours, un vrai parcours, un parcours de vie, du plus jeune âge jusqu'à l'entrée dans l'âge adulte, en pensant toutes les relations qui sont nouées avec l'ensemble des adultes. Les parents, en premier lieu. Évidemment, tout le cercle qui accompagne l'enfant dans sa sphère familiale élargie, mais également le monde de l'éducation nationale, le monde de l'éducation populaire, le monde de la petite enfance. Et évidemment, je ne peux pas ne pas citer les éducateurs ou les médiateurs qui accompagnent aussi nos enfants à des moments importants », liste la ministre.

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