Quatre associations (Aadjam, ADDE, Gisti, Infomie, la LDH) ont saisi la justice contre les départements qui ont décidé de stopper la prise en charge des mineurs non accompagnés. Le conseil d'administration de la CNAPE adopte une motion qui exhorte l’État et les départements à agir "de concert" et "de toute urgence".

Les associations (Aadjam, ADDE, Gisti, Infomie, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) font état, dans un communiqué du 14 décembre, de leur « inquiétude » et « effarement » face à la multiplication des décisions de conseils départementaux d’arrêter la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA), « en totale violation des textes nationaux et internationaux garantissant la protection de ces enfants ». Et d'ajouter : « La protection de l’enfance est une mission obligatoire des départements. En excluant les mineurs isolés de cette protection, ces départements agissent de façon discriminatoire ».

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