Le Département de la Drôme réclame, à son tour, le soutien de l’État dans la mise à l’abri des personnes se présentant comme mineurs non accompagnés (MNA).

« Au 31 août, l’augmentation du nombre d’arrivées des mineurs non accompagnés (MNA) par rapport à la même période de l’année dernière est de 92 % », souligne Marie-Pierre Mouton, présidente (LR) du conseil départemental de la Drôme, lors de la dernière séance du 16 octobre.

La collectivité locale alerte sur son impossibilité à assurer ses missions : « Depuis mai, le dispositif de mise à l’abri immédiate est constamment saturé. Il n’est plus possible, actuellement, de respecter les délais d’évaluation de cinq jours ». La Drôme n’est pas la seule à connaître cette tendance, ce qui conduit certains départements à ne plus procéder aux évaluations de minorité et d’isolement et à orienter les MNA vers d’autres départements. « Par ailleurs, l’inscription au fichier AEM (appui à l’évaluation de la minorité) et les vérifications afférentes, après avoir été limitées dans le courant de l’année, ont ensuite été stoppées en raison de problèmes techniques », poursuit l'élu.

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